Parabole à méditer

Une pomme sur un arbre, se met à penser, alors que ce n'était jamais arrivé.
Je me demande ce que je peux faire sur cet arbre accroché de la sorte. Je regarde autour de moi et j'ai le plaisir de voir que je ne suis pas seul.
Beaucoup d'autres pommes sont accrochées de la même façon que moi. Je regarde comment je suis parmi toutes les pommes qui sont là, et je trouve que ne suis pas encore très grosse, que ma couleur n'atteint pas le jaune vif de certaine. Je remarque tout de suite les imperfections que j'ai par rapport aux autres. Ma peau n'est pas encore très brillante, et j'ai quelques petites marques brunes.
Il y a autour de moi des pommes toutes petites et encore toutes vertes.
Visiblement, il faut que je m'épanouisse encore afin de devenir une belle pomme jaune toute brillante. Il faut que je progresse, mais je ne sais comment faire. Je regarde l'emplacement des belles pommes puis des plus petites que moi. Si sur cet arbre il y a une grande diversité entre les pommes, il doit y avoir une bonne raison, ou est-ce le fruit de hasard ?
Je mets de côté le fait du hasard et je m'attarde plus, sur la bonne raison.
Pour progresser que dois-je faire puisque je suis attachée à cette branche ?
il faut que je trouve la solution. Et la solution, est en regardant bien les autres pommes. Leurs emplacements se trouve plein soleil pour les plus belle, et à l'ombre des feuilles pour les plus petites. Moi, je suis placé à un endroit où le soleil fait une apparition, dans la journée, mais ne reste pas.
La pluie, je ne m'y attarde pas, puisque je suis nourrit par la sève de l'arbre. Mon emplacement se trouve un peu plus au cœur des branches, entre les grosses pommes et celles qui sont toutes vertes.

Puisque je suis bien alimenté en sève, il faut que je profite au maximum lorsque la lumière vient sur moi afin d'avoir toutes mes chances de réussite. Cela va me demander un gros travail comparé aux pommes situées au bout des branches. Lorsque la lumière arrive, je l'emmagasine le plus possible au plus profond de moi. C'est de cette façon, que je pourrais progresser, afin d'atteindre une belle maturité.

Voilà, c'était la mémoire d'une pomme, qui a pu penser à sa condition de vie, au lieu de ce laisser vivre sur cet arbre.